(T. 1, p. 93n) 348. En 1758, neuf sépultures de la famille dEstouteville occupaient le pourtour du chur et une partie du devant de lautel, selon un procès-verbal du 13 juillet qui les décrit, rédigé par lavocat Jean-Baptiste Cherfils. AD76, 19 H 3. Seulement trois dentre elles seront conservées lors des transferts quatorze ans plus tard. Les restes des corps seront déposés dans un caveau sous le chur. Deux tombes de femmes, lune avec gisant, nétaient plus identifiables. Disparaîtront avec elles celle de Jean, chanoine de Rouen (voir note 704), ainsi que trois autres, dont ce procès-verbal présente le grand intérêt de livrer des descriptions relativement précises : A Au même côté de l'epitre au bout de l'autel est la tombe en pierre de liais de messire Robert d'Estoutteville seigr d'Ausseboc suivant l'inscription suivante qui est le long des bords d'icelle Cy gist noble et puissant seigneur messire Robert d'Estoutteville chevalier en son vivant seigneur d'Ausseboc et de Lamerville frere puisné de messire Louis d'Estoutteville seigr dud lieu et aîné de monseigneur Guillaume cardinal archevêque de Rouën, lequel trepassa l'an mil IIIIc LXXVII. le premier jour de juin. Pour l'honneur duquel a fait faire cette tombe damoiselle Antoinette sa fille veuve de feu noble seigr . . . . . . . . . . . senechal héréditaire du Perche. Il sagissait de la sépulture de Robert dE.-Auzebosc (t. 2, ch. 41), seigneur dAuzebosc (Seine-Maritime, a. Rouen, c. Yvetot) et de Lammerville (Seine-Maritime, a. Dieppe, c. Luneray), et non dauleuille & de larmeuille comme on le lit sur une reproduction de sa tombe dans la Collection Gaignières (Gallica, btv1b6907347g ; voir la note 953 concernant les réécritures Gaignières), mort le 1er juin 1477, frère de Louis dE.-Valmont, sénéchal de Normandie, de Guillaume, archevêque de Rouen, et père dAntoinette, mariée à Georges Havart (georges linart sur le dessin Gaignières), maître des requêtes et conseiller de Charles VII. Labbé Cochet témoigne quun fragment de sa pierre tombale se voyait encore dans des décombres vers 1850. Il y a lu ces mots capables dinduire en erreur comme le dit : . . . . cardinal, archevesque de Rouen, lequel trespassa l'an mil IIIIc LXXVII (EAY-2, p. 158). |