Trace du parc à bestiaux de Nicolas d'Estouteville

 

Trace du parc à bestiaux de Nicolas d'Estouteville

Le parc à bestiaux de Nicolas d'Estouteville

 

(T. 1, p. 88n-89n)


322. Le châtelain possède un enclos où il retient les animaux confisqués en raison des délits, ainsi que du gibier quand il est assez spacieux. Léon Fallue rapporte qu’en 1218 les moines de Fécamp se plaignent devant l’Échiquier de ce que Guillaume de Beuzeville ‘avoit fait couper leur parc’ des Hogues et emporté des moutons que les religieux ‘tenoient a cause de forfaiture’ (Léon FALLUE, Histoire de la ville et de l'abbaye de Fécamp, Rouen, 1841, p. 196-197). Selon Jacques Le Maho, ‘au-dessus du château de Valmont, on voit un long rideau d’arbres de forme incurvée, large d’une quinzaine de mètres, encerclant un espace de 40 hectares ; il s’agit manifestement de l’ancienne haie du « parc » de Nicolas d’Estouteville dont fait mention la charte de dotation de l’abbaye’ (ASC, p. 93). Le périmètre est d’environ 2,5 km. Dans un inventaire de 1282, le parc « bien enclos » de Cottingham, d’un périmètre de 4 lieux, est dit contenir environ 500 têtes de gibier (CIPM-2, n° 439, p. 260). En 1323, l’archevêque d’York Guillaume Melton porte plainte contre Robert et Nicolas d’Estouteville (d’une branche cadette du Yorkshire ; note 837) parce qu’ils ont « fracturé son parc » de Beverley, « chassé à l’intérieur et emporté un cerf » (CPR, 1321-1324, p. 317).