Tombe disparue de Louis d'E.-Bouchet ( 1365)
Abbatiale Saint-Yved de Braine. Fonds Gaignières. BnF, ms la 5479.
Par son testament du 1er octobre 1365, Louis élit sépulture dans labbatiale Saint-Yved de Braine, nécropole des comtes de Dreux, et confirme la rente de 20 livres consentie aux religieux par ses prédécesseurs1554, la famille de Courcelles. La terre de Courcelles-sur-Vesle, jouxtant Braine, dont il a hérité de sa mère (ch. 20), relève des comtes de Dreux et Braine. Les tombes royales de Saint-Yved sont saccagées en 1650 par des pillards lors dune incursion espagnole en Picardie, mais le mausolée de Louis demeure. Sur une reproduction de sa plate-tombe du Fonds Gaignières restée à létat desquisse, le défunt est représenté les mains jointes en prière, portant au côté gauche épée et écu à son blason, un burelé au lion rampant, répété aux angles inférieur droit et supérieur gauche. Le texte de la bordure semble avoir été relevé directement sur le croquis, qui ne sert visiblement que de support : Le chevalier paraît avoir testé dans lurgence, le jour même de sa mort, peut-être consécutive à des blessures reçues au combat. Lautre blason figurant sur le dessin, aux deux autres angles, dix annelets 3, 3, 3 et 1, barré dune cotice, est celui de son épouse Jeanne de Vieuxpont-Courville. Le monument se trouvait tout devant lautel qui est a gauche du cur et proche la porte du mesme costé qui entre au cur, précise le manuscrit : une place de choix. Saint-Yved est à nouveau saccagée à la Révolution, et la trace de la tombe se perd. Vers 1825, en plus des monuments identifiés, on voyait encore beaucoup d'autres tombes, tant dans la nef que dans les bas-côtés, sans celles qui étaient disparues ; mais elles étaient pour la plupart fort maltraitées, et on ne pouvait plus déchiffrer que quelques mots sans suite sur les épitaphes1556. (T. 1, p. 348-349) |
Façade nord-ouest. 2021.