Sceau de Léonor d'Orléans (1570)
Une figure équestre au blason écartelé d'Orléans-Dunois et d'Estouteville.
Le cheval est au pas : le cavalier lève son épée pour commander.
Sa couronne est ornée de lambrequins chargés de fleurs de lys.
Phototype publié par Maurice Tripet (1892).
À nouveau veuve, Marie et son immense fortune sont très courtisées... Le nouvel élu est Léonor d'Orléans, descendant du grand Dunois, duc de Longueville, qui va tenir un rôle important durant les guerres de Religion. Comme les contrats de 1534/5 et 1557, le traité de mariage du 8 juillet 1563 stipule l'obligation pour l'époux de porter le nom et les armes d'Estouteville2462. Léonor paraît s'y conformer au moins en partie, puisque son sceau de 1570 montre une figure équestre dont la housse du cheval et le tabar du cavalier sont blasonnés dun écartelé dOrléans-Dunois et dEstouteville, sans aucun rappel de lemblème des Bourbon : aux 1 et 4, de France au lambel (dargent) et au bâton péri en bande (de même) ; aux 2 et 3, le burelé au lion bien connu. Linscription marginale : Marie semble sincèrement éprise, et leurs échanges épistolaires témoignent qu'ils ne forment pas qu'un couple d'alliance ou de convenance2464. Ils auront neuf enfants en dix ans de mariage, dont seulement six vont atteindre lâge adulte. La progéniture des puissants n'est pas plus protégée des maladies que celle des pauvres. Marie écrit à sa belle-mère Jacqueline de Rohan, qui elle-même souffre de la gratelle : Voz petiz enfans se porte bien, ormys la gualle ; il sont quasy guery2465... (T. 2 à paraître) |
Restitution de la revue des Archives héraldiques suisses (1935).
(Il manque un lambel sur les cinq.)