Sceau de Jeanne d'E.-Liddel ( 1276)
Reproduction pour la British Archaeological Association (éd. 1846).
La dernière1339 des Estouteville anglais est connue pour son remarquable sceau, appendu à une charte de confirmation de dons au prieuré gilbertin de Watton1340. Rond, les inscriptions de lempreinte de cire rouge effacées, hormis un fragmentaire EVIL, il la figure chevauchant en amazone, vêtue dun long manteau et dune coiffe à barbette. Elle tient la bride du cheval de la main droite et présente de la main gauche un écu au blason des Estouteville : burelé de 14 pièces1341. La bricole et le tapis de selle de la monture sont frangés : des bordures quon imagine sans grand effort en blanc et rouge, ou dargent et de gueules... Le lion rampant, brisure de la branche de Valmont (voir ch. 6), est bien sûr absent. Un choix de représentation très inhabituel1342, peu respecteux des conventions en vigueur, par lequel une femme revendique ouvertement son statut daînée et dhéritière, au sens dynastique, dune grande lignée. (T. 1, p. 295-296) |